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Divines créatures.
25 octobre 2020

Esclarmonde de Foix

Belle âme,

 

On dit de moi

Que je fus une princesse.

 

En mon cœur,

Brûla la flamme

De l’Amour des miens.

 

Toujours je les ai protégés

Et entourés de mon Amour,

Telle une mère

Pour ceux qui comme moi

Ont fait brûler la flamme de l’espoir.

 

Nous rêvions d’un monde meilleur.

Nous rêvions d’égalité.

Nous rêvions de vérité.

 

Ensemble,

Nous avions jeté

Les graines d’un Nouveau Monde

Où hommes et femmes

Etaient égaux,

Où pauvres et riches

Partageaient,

Où l’Amour

Etait le socle.

 

Clarté du monde,

J’étais la Lumière

Qui éclairait les ténèbres.

 

Avec mes sœurs

Nous soignions les plus faibles,

Nous bercions les bébés,

Nous consolions les âmes tristes.

 

Mais le monde n’était pas prêt.

Dehors les puissants hurlaient,

Esclaves de leurs peurs.

 

Peur de perdre leur pouvoir,

Peur de perdre leur fortune,

Peur noire comme une grotte profonde,

Peur envahissante.

 

Ils ont détruit notre rêve.

Ils ont anéanti notre utopie.

Et j’ai pleuré

Toutes les larmes de mon corps

Pour toutes ces lumières éteintes,

Tous mes amis disparus,

Toutes ces fillettes brisées,

Au nom d’une vérité pervertie.

 

Ils ont tant et tant souffert

Dans le triste château

Des cimes.

 

Hommes et femmes d’aujourd’hui :

L’espoir renaît !

Les lumières sont toujours là.

Ne perdez pas espoir.

Soyez courageux,

Comme nous autrefois.

 

Mais aujourd’hui,

Le Nouveau Monde

Va enfin naître,

Porté par les lumières

Qui s’allument

Par milliers

Dans la nuit du Monde.

 

Les peurs s’envolent

Une à une.

Des lampions

Illuminent

La grotte obscure,

Révélant

Le Cœur du Monde.

 

Angéline Billiau

esclarmonde de foix

 

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