Iémanjà

Mes très chères sœurs,

Ames plongeant sans peur

Dans l’harmonie du lagon maternel,

Flottant dans l’eau chaude

De la matrice originelle.

Je suis venue à vous

Pour me présenter

Et partager mon essence marine.

Je suis la déesse Iemanjà,

La sirène à la queue d’argent.

Ma queue de poisson

Symbolise la fusion

De deux énergies serpentines.

En moi dansent et se lovent

Energies des dragons et des serpents.

Je représente

L’union de deux serpents.

De l’union des contraires,

De la fusion du féminin et du masculin,

Naît un être harmonieux

A l’équilibre parfait.

Il n’a besoin de personne.

Il est souverain en son être.

Il est en paix avec lui-même.

Il est libre et autonome.

Et vous, belles âmes,

Vous incarnez la sirène,

Etre féminin libre et indépendant.

Vous n’avez pas besoin de l’homme

Car en vous est un homme

Qui vous apporte son énergie masculine.

Vous n’avez besoin de personne,

Vous êtes libres,

Vous êtes souveraines,

Ainsi vous pouvez créer

L’avenir dont vous rêvez.

Vous êtes ancrée dans Terre-Mère

Et vous êtes des êtres d’eau

Fortement reliées au monde de l’océan

Et à ses créatures marines.

Mer et océan

Sont des êtres féminins

Rappelant la force maternelle

De la femme,

Etre doté du pouvoir

De donner la vie.

En vous réside cette force de vie.

Moi, déesse Iémanjà,

Je vous rappelle la force d’Amour

De la femme reliée à la matrice

Universelle.

Je vous rappelle le pouvoir bienfaisant

De l’eau qui nettoie

Et régénère.

Baignez-vous dans le bleu qui purifie

Et ainsi renouvelées,

Vous pouvez créer un monde nouveau

Partant sur des bases assainies.

Une fois nettoyées,

Sentez l’harmonie en vous,

La force tranquille

De celle qui sait

Et avance dans la vie

La main sur le cœur,

Confiante et aimante.

Voici ce que je vous apporte,

Moi déesse Iémanjà,

Pleine d’amour pour l’humanité

Et pour nos sœurs,

Bravant leurs peurs

Pour renaître à elles-mêmes.

Le nouveau monde dont vous rêvez

Pour vos enfants

Naîtra d’abord dans vos rêves

Puis prendra forme,

S’enracinant dans votre cœur. 

Angéline Billiau