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Divines créatures.

27 mars 2022

Le legs des ancêtres

Belle âme,

 

Souviens-toi

De ce que tu dois

A ceux qui ne sont plus là.

 

Ils sont toi

Et tu es eux.

 

En toi

Leur sang coule.

 

En toi

Leur histoire marche.

 

Et tu leur parles

Car ils t’entendent.

 

Tu leur dis merci

Pour le legs.

 

Legs de dons,

Legs de sensibilité.

 

Legs de poète,

Legs de terre,

Legs d’humilité,

Legs d’enseignant,

Legs de peintre.

 

Et tu te souviens

De ce que tu sais.

 

Une lignée de femmes

Qui t’a offert en partage

Tendresse maternelle,

Elégance,

Cheveux sombres,

Peau de terre,

Yeux d’oiseau.

 

Et puis tu prends aussi

Les mystères,

Les questions sans réponse,

L’enfant abandonné

Dont on ne connaît pas le père.

 

Ces silences inavoués

Autour des ancêtres honteux,

Tous ceux qu’ils rejettent

Et que tu accueilles dans ton cœur

Car tu sens que tu es celle

Qui les reconnaît

Et qu’ils sont ceux

Qui se reconnaissent

En toi.

 

Ils t’ont donné

Cet air d’étrangère,

L’apparence de celle

Dont on ne veut pas.

Celle qu’on regarde de travers,

Celle qui est louche,

Celle qui vient de l’inconnu,

Celle dont on se méfie,

Celle qu’on juge,

Celle qu’on rejette.

La sorcière,

La maigrichonne,

La bronzée,

La ratée,

La bizarre,

La trop sensible…

Justement c’est celle

Que tu es

Et dont tu es fière :

La Différente.

 

Tu sais qu’elle vient d’ailleurs,

Un ailleurs inavouable.

Une femme qu’on cache

Dans le silence de la maison

Car elle est celle qui fait honte.

Elle est celle qui vit.

Elle est celle qui danse.

Elle est celle qui voit au-delà.

 

Elle fait du tapage.

Elle s’habille en rouge.

Elle danse et chante et crie.

Elle a de longs cheveux noirs.

Son sang est trop rouge,

Comme sa bouche maquillée

Et la fleur dans ses cheveux.

Elle tape du pied et n’a pas de maison.

Elle refuse de rentrer dans le rang.

Elle clame sa différence

Mais elle sombre dans l’oubli.

Comme tous les aïeux venus d’ailleurs,

Un ailleurs qui fait peur

Car il cache bien des violons,

Des cartes et des terres inconnues,

Lointaines, trop lointaines.

 

Ils cachent des guérisseurs,

Des poètes et des sans-le-sou,

Des semelles de vent,

Des Tziganes et des Juifs,

Des sans-nom et des sans-père,

Tous ceux que tu accueilles

En ton sein.

 

Les ancêtres nous donnent aussi

Le legs dont il faut se défaire.

Celui là tu le laisses

A la poésie,

A la peinture,

A la danse,

Au vent,

Aux nuages,

Aux rivières,

A la Terre…

 

Et ce legs de tristesse,

De pleurs,

De défaites,

De mal-amour,

De trop-amour,

De pauvreté,

Le lien qui empêche d’être soi,

L’Archange est là

Pour le couper net

Du tranchant de son épée.

 

Le lien malsain tombe à terre

Et notre Mère à tous

 L’accueille dans ses bras noirs.

Elle le prend dans sa grotte

Pour l’aimer

Et l’éclairer de sa lumière,

Tel un enfant mal-aimé.

 

Ainsi un nouveau Moi est né.

 

Belle âme, désormais,

Tu sais qui tu es.

Tu es toi-même.

Reconnaissante pour le legs de lumière,

Libérée du legs sombre,

Emplie d’amour pour les ancêtres

Qui sont à l’intérieur de toi

Sans être totalement toi.

 

Angéline BILLIAU

 

mémére simone

pépére eugène

 

 

 Tableaux de Jacques Billiau

jacky50.canalblog.com

 

 

 

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20 mars 2022

Le temps d'Ostara

Belle âme,

 

Aujourd’hui est un jour de fête

Où les flûtes et les tambourins

Régalent nos oreilles

De leurs accents celtes.

 

Chaque célébration te rappelle

Le rythme de la Terre

Auquel tu es uni.

 

Dans cette vie, tu es enfant

De la Terre-Mère.

Elle t’accueille

Et te nourrit de son amour de mère.

 

Alors, guéris ton âme malade.

Guéris ta mémoire voilée

Et souviens-toi de ce que tu dois

A notre chère Terre-Mère.

 

Souviens-toi que tu es un être sacré.

Souviens-toi de ce que tu dois à l’eau,

Souviens-toi de ce que tu dois à l’air,

Souviens-toi de ce que tu dois au soleil…

Célèbre la force de vie

Qui coule dans tout le vivant,

Sans lequel tu ne serais pas ici.

 

Le calendrier des anciens

Te rappelle qui tu es.

Chaque jour, tu renais.

Un nouveau Moi apparaît

Et tu fêtes le sang

Qui coule dans tes veines.

 

Chaque printemps, tu renais.

Tu fêtes ce nouveau Moi,

Plus grand, plus sage, plus conscient,

Nourri d’amour…

 

Le Soleil coule dans ce nouveau Moi,

L’inonde de lumière,

Lumière de la Vie,

Lumière de l’Amour.

 

Et chaque nuit,

Dans le grand mystère,

Tu enfantes un nouveau Moi

Né de ton couple intérieur.

 

Aujourd’hui belle âme,

Célèbre ce couple intérieur,

Nourris son harmonie.

 

Que ton féminin prenne dans ses bras

Le masculin empli de tristesse

Pour le consoler,

Pour le réconforter

Et lui expliquer

Qu’il n’y est pour rien.

 

Que le féminin

Guérisse le masculin

Au cœur pétri de honte

En le lavant de l’eau pure

De ses larmes maternelles.

 

Alors de ce couple réuni

A l’aune du pardon,

Naîtra un nouveau Moi,

Encore plus lumineux,

Encore plus vaillant,

Encore plus aimant,

Encore plus confiant.

 

Dans le jardin de ta Vie,

Tel un enfant plein de joie,

Tu t’amuseras à chercher

Les œufs nés de cette union sacrée.

 

Il y en a tant et tant…

Il y en a autant

Que chaque matin

Qui te voit renaître,

Nouvelle conscience

Aux couleurs du Soleil.

 

Angéline BILLIAU

 

ostara

 

19 mars 2022

Pleine Lune de la Vierge

Belle âme,

 

Avec un tendre sourire aux lèvres

Et la joie dans ton cœur,

Contemple ce lien d’amour

Qui t’unit corps et âme

A ta Mère-Terre.

 

Le calendrier cosmique

Te rappelle maintes fois

Que tu es poussière d’étoile,

Fille de la Terre

Et sœur de la Lune.

 

Avec amour et tendresse

Ton cœur vibre à l’unisson

Du ciel étoilé,

De la Lune opaline,

De la Terre vibrante.

 

Telle une Vierge Noire,

Tu enduis ton visage de terre,

Tu t’enfouis dans ta grotte,

Tu fermes les yeux

Et tu sens dans ton cœur

Le doux amour de la Mère Cosmique.

 

Ton cœur est léger

Comme une jeune fille.

Il bat à peine…

 

Tu t’envoles dans les étoiles

En milliards de particules.

Tu te fonds dans l’Univers

Et tu sens son Amour en toi.

 

La Terre est si belle !

Sa beauté t’émeut.

La mer est calme et sereine,

Illuminée

D’algues luminescentes.

 

Ainsi, belle âme,

En ce jour de Lune Pleine,

Remercie l’Univers

Car tu sens en toi

L’accord parfait

De la Mère Cosmique 

Et de Mère-Terre.

 

Ainsi sur tes épaules

La Reine du Ciel

A posé sa cape stellaire.

A ton cou

Tu portes

Un lapis-lazuli.

Et sur ton visage

La Vierge Noire

A déposé

La terre du volcan.

 

Tes yeux noirs

Brillent dans la nuit,

Confiante en ce beau mystère

D’une vie sur notre Terre.

 

A la lueur de la bougie,

Tu chuchotes des mots d’espoir

Et tu penses à Marie-Madeleine,

Avec ses longs cheveux bruns.

 

Tu es fière d’être née femme

Et de porter en toi

Ce cœur mystique

Qui t’unit au doux Amour

Des déesses aux courbes

Aussi voluptueuses

Que celles de la Terre.

 

Angéline BILLIAU

 

pleine lune de la vierge

 

13 mars 2022

L'alchimie du chemin

Belle âme,

 

Contemple ce chemin

Qui fait de toi cet être

Merveilleux.

 

Pas à pas

Tu apprends à te connaître,

Tu apprends à t’aimer.

Tu apprends l’art du poète

Qui fait de l’or avec ta boue.

 

La Vie est un poète

Qui t’apprend à magnifier

Chaque blessure en toi.

 

De chaque faille

Part un rayon de lumière

Qui fait de toi

Une âme faite de beauté.

 

Aime en toi

Cette fragilité,

Cette vulnérabilité.

Accueille la souffrance du monde

Qui trouve un écho en toi.

 

Parfois cet écho est si fort

Que tu as envie de porter une armure,

De fermer tes oreilles,

De fermer ton cœur,

De ne plus rien sentir

Et de mourir à toi-même.

 

Parfois tu désespères.

Tu te sens seule.

Tu pleures devant tant de folie,

De haine,

D’incompréhension,

De colère,

De peur,

De violence

Et tu as envie de brûler

Ce monde sans âme.

 

Tu cries

Mais personne ne t’entend.

Tu te sens impuissante.

Tu te sens faible et nulle.

Tes mots se perdent dans le néant

Et tu ne comprends pas pourquoi.

 

Mais l’or brille en toi.

Ton cœur est ton armure.

Tu ne dois pas refouler tes larmes.

Tu ne dois pas avoir honte de toi.

Ton amour est ta force.

Ta faiblesse est ta puissance.

 

Laisse ton cœur ouvert.

Regarde la lumière.

Vois les enfants merveilleux.

Vois les hommes et les femmes

Qui portent en eux

La flamme de l’espoir,

Sourire aux lèvres.

 

Ne ferme pas ton cœur à l’amour.

En toi tu as une force d’accueil.

Tu peux poser ta tête

Sur l’épaule aimante

De l’homme fragile.

 

Ne ferme pas ton cœur à l’amour.

Tu peux à ton tour

Guérir cet homme blessé,

Poser ta main sur sa joue

Et te réconcilier avec toi-même.

 

Accepte qui tu es :

L’ombre de tes peurs,

L’ombre de tes blessures.

Accepte ces souvenirs tristes,

Cette soif intense d’amour

Qui te vient de l’abandon premier.

 

Accueille tes larmes.

Enduis ton visage de terre.

Prends la couleur de la Terre,      

Telle une Vierge Noire

Qui n’oublie jamais d’où elle vient,

Ni qui elle est.

 

Trouve refuge dans ta grotte

Que tu éclaires d’un amour infini.

C’est ainsi que ta boue

Deviendra l’or de tes mots.

 

Angéline BILLIAU

 

coeur-bleu

6 mars 2022

Helena

Belle âme,

 

La mère en toi est attaquée.

On craint de la femme

Sa douceur,

Son amour invincible,

Sa liberté,

Sa vérité,

Sa paix,

Son harmonie.

 

Et l’on veut privilégier

Dualité,

Conflit,

Tristesse,

Colère,

Peur.

 

Le cœur du Féminin

Se trouve aux confluents

De l’Orient et de l’Occident

Dans un pays-femme

Où l’arbre du Nouveau Monde

A planté ses racines.

 

Helena, tu es née là-bas.

Aujourd’hui tes sœurs pleurent

Mais elles ne peuvent disparaître.

 

Helena, tu as dansé

Dans ces rondes joyeuses

Et toi aussi

Tu as mêlé des fleurs

A tes cheveux tressés.

 

Helena, tu as cru

En un monde de paix

Et ton cœur a nourri

Ce bel espoir

Aux couleurs de la Femme.

 

Helena, tu t’es invitée

Dans ma vie

Plus d’une fois…

Je rêvais de troïkas,

De plaines enneigées,

De dômes dorés,

Bercée par les rêves de ma mère.

 

Et la flamme slave

Depuis des générations

Se transmet à nos enfants

A travers des prénoms, des livres

Et des souvenirs enneigés.

 

Souffle slave, d’où viens-tu ?

Pourquoi éclaires-tu mon âme,

Mon cœur de femme,

Mon cœur de mère,

Mon cœur d’artiste,

Mon cœur tzigane ?

 

Les déesses aux couronnes tressées

Glissent sur les étangs gelés

Et ont nourri mes rêves de petite fille.

 

Helena,

Tu fais les mêmes rêves que moi.

Toi non plus tu n’as pas oublié

Les belles déesses au cœur de mère,

Les reines du Ciel qui ont choisi ton pays

Pour que fleurisse un champ d’amour.

 

Helena,

N’oublie pas tes rêves…

 

Aie confiance.

Aujourd’hui le monde te regarde.

Le monde te sourit et t’accueille

Pour que la paix de la femme

Souffle à nouveau

Dans nos cœurs pleins d’espoir.

 

Angéline BILLIAU

 

déesse ukraine

 

 

 

 

 

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20 février 2022

Ange gardien

Belle âme,

 

En cette belle journée

Je t’invite à renouer

Avec l’enfant que tu étais.

 

Sur les ailes d’un ange

Aussi douces

Que du coton,

Envole-toi

Pour le pays des rêves.

 

C’est là que la poétesse

Aime t’emmener.

 

C’est le pays de l’invisible,

Des présences au cœur aimant,

Des contes de fées,

Des légendes de ton enfance…

 

C’est le pays où tout n’est que douceur,

Amour et enchantement,

C’est le pays de ton âme.

 

Ne sois pas nostalgique :

Tu peux y retourner

Quand bon te semble.

 

Il te suffit d’y croire.

Il te suffit de mettre de la magie

Dans ta vie de grand enfant.

 

Il te suffit de jeter autour de toi

La poudre de Perlimpinpin.

Tu te souviens ?

Tu jouais avec celle de ton cousin

Quand tu étais petite fille.

 

Ferme les yeux.

Reviens en un instant

Au pays de l’enfance.

 

Dans le pays de ton âme,

Mets-y ce que tu veux

Et souviens-toi

De cette belle légende

De l’ange gardien.

 

Nul doute :

Au pays des rêves

T’accompagnent tes anges gardiens.

Ils te sourient

Depuis le berceau.

 

Toi aussi tu es une princesse

Dotée de fées marraines.

 

Tu peux compter

Sur les fées et les anges

Pour te protéger,

Te consoler,

Guider tes pas.

 

Tu peux leur demander conseil,

Tu peux les remercier,

Tu peux sentir dans ton cœur

Leur amour infini.

 

Souviens-toi…

Petite fille,

Tu sentais dans ton cœur

Le regard tendre de Marie.

 

Tu contemplais avec ferveur

La Vierge à la peau noire

Dans la grotte éclairée de bougies.

Et dans ton cœur,

Tu sentais son amour.

Tes yeux noirs se reflétaient dans ses yeux noirs.

Ta peau brune répondait à sa peau brune.

En elle tu trouvais un miroir,

C’était le miroir de la Terre.

Avec elle, tu n’étais plus une étrangère.

 

Ensuite,

Marie-Madeleine t’a offert

Son visage de femme éclairée,

Confirmant ton goût pour le savoir

Et ta sagesse d’enfant trop mûre.

Avec elle tu imaginais

La terre provençale,

Terre dorée,

Terre parfumée,

Qui déjà t’attirait

Car riche des récits de Virgile et d’Homère,

Nourrie des mythes de Platon

Reposant à l’ombre des oliviers.

 

L’archange Michaël

Tout en haut du mont,

Dans son armure dorée,

Avec son épée magique

T’apparaissait tel un chevalier

Au secours de sa belle Dame.

Avec lui tu t’inventais

Des histoires d’amour courtois

Et tu lisais sans te lasser

Les légendes de la Table Ronde,

Bercée par l’énergie celte

Dans ce territoire où tu es née,

Riche de ces reflets moirés.

 

Avec tes anges tu voyages,

Tu t’abrites sous leurs ailes

Et tu t’envoles là où tes désirs te portent.

Le monde est une salle de jeux

Pour l’enfant que tu es.

 

L’archange Métatron

Te guide dans les méandres

De tes mots.

Il protège tes trouvailles.

Il illumine ta poésie.

Il insuffle le souffle du cœur

Pour que tes mots

Aillent au secours

Des âmes tristes.

C’est le héros qui te protège

Des méchants ennemis

Dans les grandes aventures que tu vis.

Tour à tour pirate, sorcière, magicienne,

Exploratrice, princesse,

Bohémienne ou prêtresse égyptienne…

 

Belle âme, n’oublie jamais,

Que tu n’es qu’un grand enfant.

Prends un petit instant

Et sens dans ton cœur

L’amour vibrant

Pour tes anges gardiens.

 

Et si la vérité

Se nichait

Au pays des rêves ?

 

Et si la vérité

Se nichait

Dans tes souvenirs d’enfance ?

 

Au pays des cœurs purs…

 

Angéline BILLIAU

 

ange gardien

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

7 février 2022

Petite fille

Tu te souviens

De la petite fille

Que tu étais

Et un amour infini

T’enveloppe

Tendrement.

 

Tu te souviens

De tes rires

De tes joies

De ton amour sans honte

 

Tu aimais sans retenue

Tu aimais pleinement

Et tu plongeais

Dans l’amour d’Elle

Sans respirer

 

Ton cœur d’enfant

Se gonflait de joie

Quand tu La retrouvais

 

Et partout tu La cherchais

Et partout tu La trouvais

Sans comprendre cet amour

Qui te dépassait

 

Tu avais le souvenir

De sa peau noire

Auréolée de soleil et d’or

Terre de volcan

 

Tu avais le souvenir

De sa cape constellée

Princesse du ciel

 

Et ton cœur était rempli

De son amour

A nul autre pareil

 

Et personne ne comprenait

L’étrange petite fille

Que tu étais

Pleine de prières et de larmes

 

Tu te sentais seule

Perdue et triste

Incomprise

Tu voulais être une princesse

Tu étais une petite fille

Aux cheveux noirs et courts

 

Et tu te souvenais

De tous ceux qui te haïssaient

De tous ceux qui te voyaient sorcière

 

Alors tu as fermé

Ton coffre aux trésors

Tu as enfermé

Ton âme si étrange

Que seule ta petite sœur

Comprenait

 

Cette petite fille

Aux cheveux courts

Tu l’aimes profondément

Car elle est toi

 

Tu aimes sa poésie

Sa grâce

Sa magie

Son étrangeté

Ses rires

Son amour

Sa démesure

 

Tu l’aimes

Car c’est exactement

Ainsi que tu es

 

Et puis ils sont venus

Tous les grands enfants comme toi

Après des années dans le noir

Ils ont éclairé ton âme

De leur silhouette arc-en-ciel

 

Alors tu as ouvert

La cage

Et tu as libéré

Ton âme

 

Aujourd’hui ton cœur est rempli

Des sourires de ceux qui savent

Ceux qui se souviennent

Ceux qui t’aiment

Telle que tu es

 

Aujourd’hui ton coeur est rempli

Des âmes d’ici et d’ailleurs

Des mille beautés de la Terre

Aujourd’hui ton cœur est rempli

De mille et mille mercis

 

Ainsi va l’alchimie de la Vie

Qui fait si tu le veux

De chaque instant

Un poème lumineux

 

 Angéline BILLIAU

 

angéline petite fille

6 février 2022

La Tortue

Belle âme,

 

La Tortue vient à toi

Pour te rappeler

Qu’animaux et humains

Sont frères.

 

La Tortue vient à toi

Car ton cœur d’enfant

Entend son message.

 

La Tortue vient à toi

Car ton cœur humble

Accueille sa médecine.

 

Ecoute la voix de la Tortue. 

 

De ton œil intérieur,

Laisse-toi apaiser

Par la douce nage

De la Tortue de mer.

 

Vois comme elle flotte,

Tranquille…

Vois comme elle vole

Dans les flots…

 

Toi aussi,

Laisse-toi flotter

Dans le lagon maternel,

Chaud, doux et si bon.

 

Toi aussi,

Admire ce bleu turquoise.

Fais confiance à la Vie.

Lâche prise

Et nage avec la Tortue.

 

La nuit tombe

Sur la plage.

L’ombre des palmes

S’efface.

 

Le sable est encore chaud.

Les alizées soufflent doucement.

Les palmes bruissent.

 

On entend le souffle de Mère-Tortue

Qui rampe sur le sable,

Afin de confier à Terre-Mère

Ses œufs, promesses de Vie.

 

La Tortue te rappelle

Ton lien avec la Terre

Et la confiance née de ce lien.

 

Allongée sur le sable chaud,

Tu rêves de retrouver

L’île bien-aimée,

Cocon de tendresse,

Berceau bienheureux.

 

Tu regardes le ciel,

Illuminé de mille étoiles.

Tu vois

La constellation de la Lyre.

 

Tu te souviens

Que tu es une très vieille âme,

Aussi vieille que la Tortue,

Vieille âme au cœur d’enfant,

Enfant des étoiles.

 

La Tortue te rappelle

Que tu es enfant des arts,

Enfant des muses,

Enfant d’Orphée.

 

Toujours elle te laissera

Pincer les cordes de sa lyre

Pour que l’âme soit reine

En ton royaume intérieur.

 

 

Ainsi, belle âme :

Flotte au gré de tes rêves,

Accueille l’enfant en toi,

Laisse parler

Ta créativité,

Terreau fertile de joie.

 

Angéline BILLIAU

 

tortue

 

 

 

31 janvier 2022

Imbolc

Belle âme,

 

Viens, attrape ma main,

Et entre dans la ronde !

 

Aujourd’hui, la déesse Brigitte

Est venue te chercher

Pour t’inviter à la fête

Et te rappeler qui tu es.

 

Tu es comme la belle déesse

Un être de la Terre.

Ta part féminine

Te donne une force incroyable.

 

Tu as la force de la mère

Qui protège ses petits.

Tu as la force de la Terre-Mère.

 

Tu as la force de la Vierge Noire,

Dont la couleur te rappelle

Ton lien à la Terre.

 

Tu as la force de la Lune,

Petite sœur de Pachamama.

 

Les déesses te rappellent

Qu’en toi tu as cette force.

Tu ne crains rien.

 

La Terre te montre le chemin :

Comme les saisons,

Tu renaîtras à l’infini,

Vêtue de nouveaux habits.

 

Alors, que crains-tu ?

Si tu es forte,

Tu es libre.

Si tu es forte,

Tu n’as plus de peurs.

 

La joie habite ton cœur,

La confiance éclaire ton regard,

La liberté court dans tes veines.

 

Un vent d’espoir

Souffle sur ton être.

C’est l’espoir de la renaissance.

C’est l’espoir du Printemps.

C’est l’espoir du Soleil

Qui te rappelle

Le principe du cycle.

 

Après le sombre hiver,

Revient la lumière.

 

Place ton espoir

Dans ton lien sacré à la Terre.

Remercie Pachamama

Et honore-là

Chaque jour de ta Vie.

 

 Angéline BILLIAU

 

Imbolc

 

 

16 janvier 2022

Le Pommier

Belle âme,

 

Si tu le veux bien,

Ecoute le message

Que t’envoie ton ami le pommier…

 

Je suis ton frère,

Je suis ton ami.

 

N’oublie pas que

Les arbres et les plantes

Sont tes égaux.

Tu ne leur es pas supérieur.

 

Nous sommes tous

Enfant du Vivant,

Enfant de la Terre.

 

Tu ne nous entends pas

Mais nous parlons.

Entre nous, nous parlons.

Avec toi, nous parlons.

 

Ouvre ton cœur,

Appelle l’enfant en toi,

Crois en la magie

Et écoute-nous.

 

Pour nous entendre,

Il te suffit de faire silence

Et de te faire confiance.

 

Nous avons tant de choses à t’apprendre !

 

Et toi, que peux-tu faire pour nous ?

Protège-nous comme tes aimés,

Comme tes frères,

Comme tes amis.

 

Envoie-nous ton amour,

Respecte-nous,

Ne nous considère pas

Comme une vulgaire marchandise.

 

Si tu écoutes bien,

Tu entendras mon message,

Moi le pommier.

Ne vois-tu pas

Tout l’amour

Qui est en moi ?

Ne vois-tu pas

Ces jolies fées

Qui dansent autour de moi ?

 

Je suis présent

Dans tant de contes !

Ne sens-tu pas

La magie de mes vergers ?

 

Là, tant d’hommes et de femmes,

Se sont aimés,

Se sont faits de tendres serments.

 

Ils étaient inspirés

Par la douceur des fées

Et le goût sucré de mes fruits.

 

Viens respirer

Le parfum de mes fleurs

Au printemps.

Vois comme elles sont belles

Ces douces branches

Baignées par le soleil.

 

Assieds-toi,

Pose ton dos sur mon tronc

Et goûte l’instant présent.

 

Moi le pommier,

Je fais régner les choses simples,

Les choses vraies,

Dans ton cœur :

Amour, beauté, tendresse,

Rien d’autre n’existe.

 

Viens rêver avec moi,

Viens prendre un bain d’amour,

Là est la vraie connaissance,

La seule et unique.

 

Aimer et être aimé,

Rien d’autre ne compte.

 

Je suis le don,

Je suis la vérité,

Je suis la joie,

Je suis la beauté.

Avec moi, apprends

A ouvrir ton cœur

Et nourris le cercle lumineux

De l’amour du Vivant.

 

 Angéline BILLIAU

 

pommier papaTABLEAU DE JACQUES BILLIAU

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