Fidelma
Chère âme,
En ce jour où le ciel se pare
D’un voile gris et mélancolique,
Partons ensemble
En des contrées lointaines et magiques
Où vit le peuple de la poétesse.
Parties loin si loin de leur île
En des temps légendaires et oubliés,
Les âmes du vent
Connaissaient des secrets
Et ont dû se cacher
Car aux yeux des puissants
Ils représentaient une menace.
Et pourtant dans leurs cœurs
Ne régnait que l’Amour.
Aimants, ils suivaient d’un pas léger
Les déesses, fées et druidesses,
Les poétesses et harpistes,
Et s’inspiraient de la beauté féminine
Dans l’harmonie des hommes et des femmes.
Dans leur cœur un seul désir :
Celui de guérir
Et d’illuminer les cœurs
Afin que règne l’Amour.
En cette terre faite de légendes,
Cette terre ceinte de mers,
Energie sacrée et océane,
Toute de bleue et de gris vêtue,
Vivent encore des femmes magnifiques
Dont la douceur est puissance.
Parmi ces femmes
Soeurs de la poétesse,
Se trouve Fidelma.
Elle est beauté et douceur.
Ses longs cheveux blonds
Sont coiffés en trois belles tresses
Qui encadrent son visage angélique.
Sa voix s’élève
Pour un chant d’une douceur
Qui caresse nos oreilles
Et ses doigts fins
Courent sur sa harpe dorée.
Belles âmes,
Nous sommes enchantées
Par la tendresse de sa voix aérienne
Qui s’unit à celle de son amant.
Fidelma nous apprend
L’harmonie
Du masculin et du féminin.
Ne pleure pas petite âme,
Un jour toi aussi
Tu retrouveras ton bel amour
Et tu vivras cette douce harmonie.
Fidelma t’apprend à cultiver
L’harmonie et la paix
Dans ton cœur patient et aimant
Et les vagues couleur de perle
Glissent en douceur sur le sable doré.
En toi belle âme
Harmonie
Paix
Douce musique
Tendre chant
Belle poésie
Unité
Et Amour
Angéline Billiau