Laisse l'eau couler en toi
Laisse l’eau couler en toi
”But now they drift on the still water,
Mysterious, beautiful;
Among what rushes will they build,
By what lake’s edge or pool
Delight men’s eyes when I awake some day
To find they have flown away?”
William Butler Yeats, The wild swans at Coole
Chère âme,
Ecoute la douce voix de la poétesse,
Elle se rappelle des formules anciennes
Pour nous aider à retrouver la paix de l’âme.
Fais silence en toi,
Respire par trois fois,
Ferme les yeux
Et souviens-toi.
Quand tu fais nuit en toi
C’est là que tu vois le mieux.
Entends l’eau qui coule en toi
Comme un charmant ruisseau de montagne.
En toi convoque l’eau apaisante
Son léger glouglou qui berce ton cœur,
Le bleu qui te tranquillise.
Tu retrouves la paix perdue
Et tu souris.
L’eau coule en toi,
L’eau est en toi.
Apporte-lui amour et joie :
L’eau embellira
Et t’aimera en retour.
Souviens-toi…
Souviens-toi de la mer qui scintille au soleil,
Tu te laisses flotter,
Tu retrouves la joie enfantine.
L’eau de la douche
Coule sur ton corps,
Chaude et purificatrice.
Souviens-toi des îles magiques
Où le rire est roi
Où l’amour règne.
Souviens-toi des eaux cristallines et turquoise
Du lagon
Où glissent les baleines, les tortues et les dauphins
Dans une nage lente et paisible.
Souviens-toi de l’île première
Où tu vécus heureuse âme
Entourée de ta famille
Dans la plénitude des peuples bénis.
N’oublie jamais le cœur pur de l’âme sage,
Ne te laisse pas obscurcir par les noires illusions
Et si tu as perdu l’amour dans ton cœur,
Lave-le de l’eau pure du pardon,
Il n’est jamais trop tard.
Terre-Mère attend ses enfants au cœur pur,
Ses enfants au cœur plein d’amour.
Une magnifique déesse au cœur de mère
Souffle sur une barque.
L’arche tant attendue glisse sur le sable
Et les enfants pleins d’amour
Montent dans la barque
Confiants et joyeux en leur lumière.
A l’horizon,
Des rivages prometteurs,
Une nouvelle Terre où vivre en harmonie.
Ne perds pas espoir chère âme triste et apeurée.
Quand la peur envahit ton cœur,
Ferme les yeux
Et convoque en toi le lagon, la déesse, l’arche et l’espoir.
Angéline Billiau