Messagères de l’Amour : Circé
« Au-dessus de nos têtes, les constellations plongent et tournoient. Ma divinité brille en moi comme les derniers rayons du soleil avant qu’ils ne sombrent dans la mer. »
Madeleine Miller, Circé
Chère âme,
Aujourd’hui encore
Quelle belle rencontre vas-tu faire ?
Quelle magie la vie t’a-t-elle réservé ?
Je t’emmène sur une île lointaine
Là où la mer brille sous le soleil
Et emprunte sa couleur jade à la pierre.
Une mer cristalline…
Une île aux doux vergers
Où les nymphes se reposent à l’ombre des oliviers
Et goûtent le parfum des amandes.
Là, au milieu d’une clairière,
Circé règne dans son palais.
Circé est l’amoureuse.
Circé écoute la nature.
Son île est un petit monde.
Elle connaît l’art des plantes.
Circé l’enchanteresse
T’apprend qui tu es.
Circé te souffle le secret de la vie :
Aime-toi, belle âme !
Et pour t’aimer,
Sache qui tu es.
Tu es l’enfant que tu as été.
Cet enfant est toujours là.
Il t’apprend la joie pure et innocente.
Il t’apprend le moment présent.
Tu es la mère de cet enfant.
Tu le prends dans tes bras.
Tu le consoles et tu l’aimes.
La femme en toi t’apprend l’Amour.
Tu es l’herbe qui frémit dans la plaine.
Tu es la louve qui part chasser.
Tu es l’étoile dans le ciel.
Tu es l’ange qui veille.
Tu es la déesse aux mille pouvoirs.
Tu es la gracieuse fée.
Tu es l’ombre et tu es la lumière.
Chaque part en toi
T’aide
Et t’apprend à te connaître.
Tu es l’arbre chuchotant son savoir.
Tu es le chat immobile.
Tu es la charmante libellule.
Tu es le vent dans les branches.
Tu es ce corps parfait en son imperfection.
Tu es l’âme qui a vécu mille vies.
Ecoute belle âme,
Le secret que te souffle la belle Circé :
Aime-toi !
Puis, petite étincelle d’amour,
Va embraser le monde,
Pour que ne s’éteigne jamais
La flamme d’Amour.
Angéline Billiau