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Divines créatures.
13 avril 2020

Messagères de l'Amour : Maria Magdalena

Messagères de l’Amour : Maria Magdalena

 

« Ses cheveux comme une fleur s’étaient refermés

Et dans ses pas la paix de l’amour. »

William Butler Yeats, La Rose.

 

Chère âme,

 

Il est venu le temps

De célébrer les déesses oubliées,

De célébrer la déesse en toi

Car toute femme est divine créature.

 

Cher ami,

Ne te sens pas délaissé :

En tout homme

Comme en toute femme

Sont entrelacés

Le divin masculin

Et le divin féminin.

 

Laisse aujourd’hui

Le féminin en toi s’exprimer.

Il apportera au monde

Douceur et amour.

Laisse couler tes larmes

Sans honte,

Toi aussi tu as droit à la tendresse,

Et tu as le droit d’être tendre.

 

Il est venu le temps

De célébrer la joie de l’élan vital.

L’enfant qui court dans les jardins

En quête d’œufs et de lapins au chocolat

Se souvient de la fête du printemps,

De la sève jaillissante,

Des fleurs naissantes.

 

Combien de naissances

En ce mois pascal

Nous rappellent

La vitalité des déesses oubliées

Qu’il nous faut célébrer.

 

Jeshua n’était pas seul

Pour délivrer son message d’amour,

A ses côtés une femme

D’une beauté resplendissante.

Son regard amoureux

Enveloppait Maria Magdalena.

 

Maria Magdalena,

Messagère de l’Amour,

Avait appris le secret

Que tant de messagers ont révélé

Et qu’il nous faut répéter, répéter et encore répéter

Sans jamais se lasser.

 

Ce secret n’en est pas un,

Ce secret c’est l’Amour,

Que chacun trouve dans la coupe sacrée

De son cœur.

 

Il suffit de le chercher

Dans le silence,

Dans le souffle trois fois répété,

Dans le corps,

Dans le cœur,

Dans l’âme,

Pour le retrouver.

 

Maria Magdalena,

Illuminée d’Amour,

Rayonne dans nos cœurs

Et transmet le secret de l’Amour

A qui veut bien l’entendre.

 

Le peuple aux semelles de vent

L’a accueillie et protégée,

Prenant dans le berceau de leurs mains

La belle amoureuse de Jeshua,

La déesse étoilée

Qui avait traversé les mers

Dans sa barque fragile.

 

Et pendant des millénaires,

Le peuple de la poétesse

A gardé dans son cœur

La mémoire de la femme

Aimée et aimante

Qui nous enseigne

Le pouvoir du cœur.

 

Et le temps est venu

De redonner au cœur,

De redonner à la femme,

De redonner aux déesses,

De redonner à Pachamama,

Leur plein pouvoir d’Amour.

 

Angéline Billiau

 

 

IMG_6773

Tableau de Carole Framezelle.

Merci à elle de m'avoir autorisée à le partager sur mon blog !

 https://www.acmiya.net/ 

 

 

 

 

 

 

 

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