Epona
Ma bien chère âme humaine,
Belle jeune fille au cœur aimant,
Tu connais le secret des animaux
Car tu as accepté ta part animale
Et tu sais que nous sommes tous égaux.
Trop d’hommes ont oublié
Qu’en eux dort un animal.
En eux réside la partie
Qui les relie à la nature.
Aujourd’hui la jument divine
Veut prendre la parole
Pour délivrer un message
D’une importance capitale.
Moi Epona, jument à la robe blanche,
Je pleure pour nous.
L’homme doit comprendre
Qu’en faisant souffrir
Ses frères-animaux
Il se fait souffrir lui-même.
Ô hommes, je vous en conjure !
Faites cesser cette haine de vous !
Elle vous conduit à votre perte !
Il est temps de vous pardonner
Et d’aimer toute forme de vie.
L’ombre peut disparaître
Au profit de la lumière.
Vous avez un choix à faire.
Il n’est jamais trop tard.
L’ombre attaque
Et certains en sont les marionnettes.
Les chevaux souffrent mille maux.
Des hommes les torturent.
Ces hommes ont peur.
Ils voient venir leur dernière heure.
Alors, désespérés,
Ils tentent de supprimer
Ce qu’ils ont toujours cherché
A éliminer,
Envahis par leurs peurs.
Peur de perdre du pouvoir,
Peur de l’autre,
Peur de l’avenir,
Peur de la mort.
Les hommes de l’ombre
Mutilent en nous
La féminité,
La liberté,
L’élévation.
Les hommes de l’ombre
Ont peur du Nouveau Monde.
Il est créé par les femmes
Et les hommes libres
Qui s’élèvent vers le ciel,
Reconnaissant leur essence divine.
Moi la Grande Reine,
J’incarne leurs peurs profondes.
Il est plus facile de m’attaquer
Que de s’attaquer à ses propres peurs.
Les femmes retrouvent leur pouvoir
Alors l’ombre se rebiffe.
Hommes lâches
Au cœur obscurci :
Il est trop tard,
Votre combat est perdu.
Déjà les lueurs de l’aube
Transpercent l’ombre de la nuit.
Bientôt
L’homme recouvrera
Sa liberté,
Sa souveraineté,
Sa joie,
Son chant.
Chers enfants du monde humain,
Protégez-nous
De vos prières innocentes.
Ayez une pensée d’amour.
Envoyez votre amour
A Epona la divine jument,
Mère des chevaux,
Mère des humains.
Que votre bulle d’amour
Protège
Les poneys,
Les chevaux,
Les juments.
Je vous en conjure
Frères humains,
Ne nous oubliez pas !